Point de vue soumis

Journal d’un soumis – Le banc

Comme certain·es d’entre vous le savent déjà, je suis un fidèle soumis de Maîtresse Anna. Aujourd’hui, j’aimerais vous raconter une séance toute particulière. Une séance gravée au fer rouge dans ma mémoire… sur un banc de bondage.

Ce jour-là, j’étais arrivé avec dix minutes d’avance à la love room – comme elle l’exige toujours. Il est hors de question de faire attendre Maîtresse Anna. J’avais revêtu ma tenue de soumission : body en latex noir, collier en cuir autour du cou, cage de chasteté… et, sur son ordre, des bas autofixants dissimulés sous mes vêtements. J’aime cette humiliation douce, cette féminisation subtile imposée.

Quand elle entra dans la pièce, tout s’arrêta.


Elle portait une paire d’escarpins noirs vernis, à talons aiguilles vertigineux. Ses jambes gainées de bas en nylon semblaient infinies. Son corset noir brillant dessinait une taille de guêpe parfaite et rehaussait la courbe ferme de sa poitrine. Ses gants en latex crissaient doucement à chacun de ses mouvements.

Elle ne dit pas un mot.

Je l’attendais, en position d’attente, à genoux, bien droit, frissonnant d’anticipation.

— Enlève ton body, et monte sur le banc, Marc.

Le banc de bondage trônait au milieu de la pièce, imposant et intimidant. Une structure de métal noir et de cuir tendu, avec des sangles à chaque extrémité. Je m’y installai sur le ventre, bras et jambes en position, prêt à être attaché.

Et là… elle prit son temps.

Elle serra chaque sangle lentement, méthodiquement, vérifiant la tension, effleurant ma peau nue de ses bas juste pour m’entendre frissonner. Mon corps entier lui appartenait. J’étais offert, vulnérable, tendu d’excitation, malgré la cage qui emprisonnait mon sexe.

Maîtresse Anna tournait autour de moi, ses talons claquant sur le sol comme une mélodie de domination. Elle s’arrêta à ma tête, s’accroupit lentement, posa un genou entre mes omoplates, et m’obligea à lever les yeux vers ses pieds.

— Regarde-les bien, Marc. Ce sont eux que tu vas vénérer aujourd’hui.

banc de bondage soumis

Elle retira lentement l’un de ses escarpins. Le nylon de son bas crissa légèrement. Puis elle posa son pied nu, parfaitement manucuré, sur ma joue.

— Tu es là pour me servir. Pour adorer. Pour obéir.

Je déposai un baiser tremblant sur ses orteils. Elle appuya un peu plus fort.

La suite ? Un ballet exquis entre douleur et plaisir.

Elle commença par effleurer mon corps d’une plume, s’attardant sur les zones les plus sensibles, me faisant soupirer… Puis vint la cravache. Un cuir souple, claquant juste assez fort pour me faire gémir, sans jamais hurler. Chaque coup était ponctué d’un murmure à mon oreille : promesse ou menace, je ne savais plus.

Parfois, elle s’asseyait à califourchon sur le banc, ses pieds frôlant mon visage. D’autres fois, elle enfonçait délicatement la pointe de ses talons contre mes fesses, mes cuisses, mes côtes. Mon souffle s’accélérait. Ma peau brûlait. Mon sexe, enfermé dans sa cage, vibrait au rythme de mes pulsions.

Puis, juste au moment où je croyais atteindre mes limites, elle glissa entre mes fesses un objet froid et lisse : un plug en verre. Je sentis d’abord le gel lubrifiant couler sur ma raie, puis le verre appuyer contre mon anus. Ma rondelle, déjà détendue par l’excitation, l’accueillit lentement, centimètre par centimètre.

L’excitation de cette posture soumise, combinée au plaisir intense en moi, déclencha de longues pulsations incontrôlables. Et comme si le supplice ne suffisait pas, elle activa un magic wand… juste sur mon périnée.

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Il n’y avait plus que moi, le cuir, les sangles, les jouets sur moi et en moi. Et cette sensation absolue : j’étais à ma place, sous Elle. Rien que d’y penser à nouveau, je sens mon sexe durcir et perler de désir.

Après de longues minutes de torture délicieuse, mon corps céda. Malgré la cage, je jouis dans un râle rauque, sentant les à-coups impuissants de mon éjaculation prisonnière.

Quand elle me détacha enfin, je m’effondrai à ses pieds, vidé, comblé, humblement reconnaissant.

Elle laissa ma tête reposer contre ses chevilles, ses doigts jouant distraitement dans mes cheveux.

— Tu as été un bon petit aujourd’hui, Marc. Mais la prochaine fois… je serai moins douce.

Et moi, frissonnant déjà d’anticipation, je n’espérais qu’une chose : que cette prochaine fois arrive très vite.

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marc
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