Les sensuelles aventures d’Emma – Épisode 16
Retrouve l’épisode précédent ici.
L’écrin du désir
Je reste un instant figée, les doigts serrant le ruban noir. Le bijou me regarde. Silencieux, provocant. Mon souffle se fait plus court.
Je sens sa présence derrière moi, silencieuse comme une promesse. Maxime s’approche, s’accroupit à côté du lit, ses yeux plongés dans les miens.
— Tu peux dire non, murmure-t-il.
Je hoche la tête, incapable de répondre autrement. Je n’ai pas envie de dire non. Je n’ai pas envie de fuir.
Il effleure ma cuisse du dos de la main, lentement, avec une douceur inattendue.
— Tu me fais confiance ?
— Oui.
Je me lève. Il sourit. Un de ces sourires en coin, carnassier mais tendre.
— Je vais t’aider à mettre le bijou. Tu n’as qu’à te laisser faire. D’accord ?
Je ferme les yeux. Je hoche la tête. Il attrape un tube de gel lubrifiant dans sa table de nuit, se place derrière moi. Je sens ses mains glisser sous ma jupe pour faire descendre mon string le long de mes jambes. Ses doigts en profitent pour explorer mon intimité moite.
Il ne va pas trop vite. Il prépare mon corps, longuement, comme s’il savait que chaque geste est une clé. Il veut que je sois prête. Vraiment. Il me tient. Il me possède sans me prendre.
Le rosebud glisse en moi avec une lenteur calculée. J’étouffe un gémissement. C’est… nouveau. C’est intense. Mais ce n’est pas vulgaire. C’est beau, presque sacré.
Maxime embrasse ma nuque, doucement.
— Parfaite.
Je me retourne vers lui, les joues roses, les lèvres entrouvertes.
— Et maintenant ?
Il sourit.
— Maintenant, on sort, dit-il avec un clin d’œil, et ton string reste ici. Tu n’en auras pas besoin.
Je reste interdite. Je crois que je viens de tomber amoureuse de cette sensation. De lui. Et de moi, surtout. Celle que je deviens.
Nous quittons le loft une vingtaine de minutes plus tard.
Ma jupe caresse à peine le haut de mes cuisses, et le vent du soir glisse entre mes jambes comme un doigt invisible.
Le rosebud pulse en moi. Je suis consciente de chaque mouvement de mon bassin, de chaque frisson qui remonte le long de ma colonne.
Et Maxime le sait. Il ne dit rien. Il conduit, concentré, une main posée négligemment sur ma cuisse nue.
On arrive devant un immeuble aux lignes modernes. Une terrasse au dernier étage, une lumière tamisée, quelques rires étouffés.
— C’est chez qui ? je demande en descendant.
— Un pote. Evan. Il bosse dans la photo. Tu vas voir, c’est chill. Juste… un peu hors norme.
Je ne sais pas trop ce qu’il entend par là, mais mon ventre se serre d’anticipation.
Dès qu’on entre, je comprends.
Canapés en cuir, tentures sombres, musique électro douce. Quelques corps élégants, des regards appuyés, des gestes qui disent beaucoup plus que les mots.
Un monde de non-dits, de pulsions tenues en laisse.
Evan nous accueille avec un sourire félin.
— Ah, la fameuse Emma ! Maxime m’a parlé de toi. Bienvenue.
Il me tend une coupe de champagne glacé.
— Tu es sublime.
Je rougis. Maxime rit doucement derrière moi, une main dans le creux de mes reins qui m’électrise.
La soirée file. Les conversations sont suaves, parfois ambiguës. Les mains se frôlent, les regards s’accrochent.
Et moi, je suis là, nue sous ma jupe, le rosebud ancré en moi comme un secret brûlant.
Vers minuit, Maxime glisse sa main sous ma jupe, stimule le bijou, et me murmure :
— J’ai envie de toi. Pas toi ?
Il m’attrape la main, m’emmène à travers un couloir feutré jusqu’à une chambre d’amis. Il claque la porte, me plaque contre.
Sa bouche sur la mienne, urgente. Ses mains qui remontent mes cuisses, qui me soulèvent presque.
— T’es tellement excitante… Tu le sens, hein ? Ce bijou que tu portes ?
Je hoquette quand il appuie son bassin contre le mien, son sexe dur contre mon ventre.
Pour toute réponse, je me cambre. J’ai envie de lui. De tout.
Sa bouche retrouve la mienne, sa langue chaude joue avec la mienne. Sa main agrippe un de mes seins, attrapant mon téton durci pour le faire rouler entre ses doigts. Je gémis contre sa bouche.
Il entrouvre sa braguette, me regarde.
— Dis-le, Emma. Tu veux ?
— Oui.
C’est un souffle. Une prière.
Il me retourne contre le mur, soulève ma jupe et me pénètre d’un coup de reins lent mais profond. Le bijou intensifie tout. Je me sens serrée, remplie.
Sa respiration rauque dans mon cou, mes seins écrasés contre le mur, ses doigts sur mon clitoris. Chaque poussée me fait perdre pied, chaque claquement de son bassin contre moi résonne dans tout mon corps.
C’est brut, mais précis. Animal, mais enveloppant.
Et moi… je jouis le plus silencieusement possible. Contre un mur chez un inconnu, dans les bras de cet homme qui me connaît déjà trop bien.
Quand il se retire, je tremble. Nous nous embrassons, et je reprends mon souffle, perdant mon regard fiévreux dans le sien.
— C’était fou… dis-je.
Il me caresse les cheveux, le regard intense.
— Tu n’as encore rien vu. La nuit ne fait que commencer…
À suivre…
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