« L’écolière » Par Ciceron
Une jupe écossaise.
Des bas blancs. Un chemisier blanc, quasi transparent. Une culotte fendue, blanche. Des chaussures à larges talons, assez simples. Sur les chaussures, deux élastiques pour les cheveux.
« Au moins ça a le mérite d’être clair, on sait à quoi on joue cet après midi » se dit Marie, avant de commencer à se changer. Ça lui faisait toujours un peu bizarre, d’être dans la chambre de cet homme qui n’était pas le sien, dans cette maison où elle n’était que de passage, pour quelques heures de plaisir volées qui embellissaient son existence. Elle entendit soudain la voix de son amant, d’en bas:
« Et garde tes lunettes, surtout! »
Elle appréciait beaucoup, chez son amant, sa capacité à la surprendre, ses petits jeux coquins qui lui permettaient de s’évader de son quotidien ni plus ni moins banal que celui d’une autre. Elle aimait aussi redevenir femme pour un homme, se sentir désirée, porter à nouveau de jolis dessous, essayer de se mettre en valeur pour attirer les yeux, les mains (et le reste!) de Frédéric.
Elle se surprit à penser à sa nouvelle vie de femme infidèle, qui avait débuté voilà quelques mois, au hasard d’une rencontre sur le net. Pourquoi avait elle craqué, elle ne savait pas exactement. L’envie de se sentir vivante, de se rassurer, de savoir si elle pouvait encore plaire… Une certaine insatisfaction au lit aussi, il faut bien le dire, due plus à la routine qu’aux capacités de son légitime époux.
Avec Frédéric, pas de routine au moins: il pouvait être très tendre et câlin, ou plus viril et dominateur. Il ne lui imposait jamais rien, mais elle apprenait à s’offrir de plus en plus, s’étonnant elle même parfois.
Il y a dix jours, pour la première fois, elle avait avalé le sperme de son amant, simplement, sans y réfléchir. Le goût et la consistance l’avait un peu décontenancé, mais elle n’avait pas trouvé ça désagréable, finalement.
Depuis, elle n’avait pas revu Frédéric autrement que dans ses rêves, et plus d’une fois elle avait vécu à nouveau ce moment, cette sensation, où la semence de Fred avait recouvert sa langue et son palais, et où elle avait tout avalé, presque à grande gorgées. Rien que d’y penser, elle sentait de petits picotements à l’arrière de sa bouche, comme si elle était en manque de son sperme, comme si cette démangeaison ne pouvait s’arrêter qu’au contact de ce liquide intime.
Elle s’observa dans la glace.
40 ans, c’est un peu tard pour débuter une carrière d’écolière. Et puis, elle faisait toujours des fautes en écrivant. Ça amusait et agaçait Frédéric, vu qu’il était journaliste. Journaliste sportif, certes, mais journaliste quand même, et dans un vrai journal.
Elle descendit l’escalier, un peu craintive, ayant peur que ses formes de femme mûre ne la rende ridicule dans cette tenue qu’elle n’aurait jamais osé porter adolescente ou jeune femme. Elle espérait que Frédéric allait trouver les mots pour la rassurer.
Il l’attendait, en bas de l’escalier. Silencieux.
Il ne disait pas un mot, mais ses yeux emplis de désir parlaient pour lui, et la bosse qui déjà se formait sous son pantalon apportait un beau point d’exclamation à cette muette déclaration. Il l’embrassa, éperdument, longuement.
Il s’écarta, afin d’admirer sa poitrine nue, un peu lourde, que le fin tissu transparent ne cachait guère, caressa ses couettes du bout des doigts, puis la prit par la main.
« J’ai terminé mes préparatifs, pendant que tu t’habillais… Viens, Marie. »
Il l’amena dans son salon, et lui fit découvrir un petit bureau en bois, comme celui qu’utilisait les écoliers autrefois. Sur le siège du bureau trônait un assez imposant godemiché. Marie écarquilla les yeux en le voyant, et la surprise la fit reculer d’un pas. Elle sentait, juste derrière elle, son amant poser ses mains sur ses épaules. Il la taquina en la tenant contre lui « Ne crains rien, Marie. Tu vas pouvoir t’asseoir sous peu. Laisse moi juste quelques secondes pour les derniers préparatifs. »
Pendant que Marie s’appuyait au dossier de la chaise, Frédéric prit un tube, qu’il pressa dans la paume de sa main. Une substance transparente en sortit, et Fred en appliqua tout le long du gode, jusqu’à la base. Marie contemplait le sexe de plastique arrogamment dressé, en estimait, du bout des yeux, la longueur et la largeur. Son souffle était déjà plus court, sans qu’elle le réalise, et Fred pouvoir voir les pointes de ses seins se durcir peu à peu.
« Voilà, tu peux t’asseoir. »
Il lui tendit la main, et Marie se positionna, écartant les jambes au dessus du gode, relevant la jupe écossaise pour ne pas rater son entrée. Elle frissonna légèrement lorsque le gland en plastique, recouvert de lubrifiant, frotta les lèvres de son sexe. Elle comprenait mieux la raison de la culotte fendue. C’était déroutant de sentir le tissu sur ses chairs intimes tout en étant pénétrée, d’être à la fois comme nue mais habillée.
Fred avait vraiment le souci du détail. Comme Marie semblait hésiter un peu, Fred se déplaça, se mettant face à elle. Allongeant les bras au dessus du bureau, il posa ses mains sur les épaules de son amante et appuya légèrement, l’aidant à s’empaler, l’encourageant du regard alors qu’elle se mordillait les lèvres au fur et à mesure que le gode l’emplissait.
Il la laissa reprendre ses esprits et s’accoutumer à cette présence au fond d’elle, en profita pour placer sur le bureau une feuille blanche et un crayon. Il l’embrassa à pleine bouche, longuement, puis parla.
« Marie, tu fais beaucoup de fautes en écrivant. La plupart sont des fautes d’inattention. Aussi aujourd’hui tu vas apprendre à faire attention à ce que tu écris. Je vais te donner une phrase, une citation à recopier 30 fois. Si tu fais moins de 10 fautes, nous ferons l’amour. Sinon… tu devras te contenter du plaisir que tu auras eu avec ce gadget. J’ose espérer que tu feras moins de dix fautes, mais je ne compte pas te simplifier la tâche pour autant. »
Pendant que Marie cherchait à percer le mystère des dernières paroles de Fred, elle sentait son vagin se contracter sur le sexe de plastique, essayant de s’habituer à cette intrusion d’un gros volume.
Puis Fred revint à ses cotés, et chuchota à son oreille : « Voici la phrase à écrire, je ne la dirais qu’une fois »
« Les caresses sont aussi nécessaires à la vie des sentiments que les feuilles le sont aux arbres. Sans elles, l’amour meurt par la racine« – C’est de Nathaniel Hawtorne, ma belle, mais ça tu n’es pas obligée de l’écrire… «
Sur le chemisier transparent, il clipsa un lecteur MP3, et installa les écouteurs. Au moment où il allait mettre le second écouteur, Marie arrêta son geste « Redis moi la phrase, s’il te plaît, elle est si belle… »
Fred sourit « Les caresses sont aussi nécessaires à la vie des sentiments que les feuilles le sont aux arbres. Sans elles, l’amour meurt par la racine« . Maintenant, tu vas pouvoir écrire. »
L’homme fit le tour du petit bureau, après un dernier baiser lent et suave, puis il s’installa juste en face de sa complice, ouvrit son jean et sortit son sexe qu’il se mit à caresser, presque de façon nonchalante.
Un sourire aux lèvres, il appuya sur la télécommande du Mp3, alors que Marie finissait d’écrire pour la première fois la citation. Elle redressa la tête subitement, comme prise d’une décharge, et l’un des deux élastiques qui retenait ses couettes manqua de s’envoler.
Dans ses oreilles résonnait des gémissements de plaisirs, ses gémissements de plaisir, le fracas des chairs s’entrechoquant, les souffles enfiévrés, emmêlés des deux amants, auxquels répondaient d’autres soupirs obscènes, d’autres gémissements…
Son bas ventre était en éruption.
Elle se souvenait de cette fois là, il y a quelques semaines, où Fred lui avait fait l’am.. non, où il l’avait baisé devant un porno. Ça avait été particulièrement torride et long… Il avait donc tout enregistré ? Il avait déjà eu cette idée, pour aujourd’hui? Très vite, Marie ne put plus réfléchir.
Les sensations, les souvenirs, tout cela prenait le pas sur la réflexion. Elle avait l’impression que le gode vibrait au rythme des sons prodigués par le Mp3.
Son sexe bien ouvert coulait de plaisir sur le sexe en plastique. Ses yeux avait du mal à rester sur la feuille, plutôt attirés par le sexe de son amant. Le crayon tremblait entre ses doigts. Trente fois? Comment? Marie ne s’en était même pas rendu compte, mais elle se trémoussait sur le gode, s’agitait doucement. Elle se sentait remplie, étirée, comblée. Elle ne se souvenait pas avoir jamais autant mouillé.
« Continue, Marie. 30 fois. Sans faute. »
Elle s’entendait jouir sous les coups de bite de son amant, leurs gémissements rauques, leur passion animale, et devait écrire une phrase d’une beauté simple, poétique. Quel contraste! Son bas ventre se crispa sous une nouvelle vague de désir, et elle ressentit avec encore plus d’acuité la présence du gode dans son intimité.
Le stylo bougeait sans qu’elle arrive à le contrôler, les mots de la phrase a écrire lui échappaient peu à peu, chassés par le souvenir des sensations, par le bruit furieux qui se déversait dans ses oreilles. Une ligne, puis une autre, et encore une autre…
Frédéric ôtait son pantalon, sa chemise, son boxer, la couvant du regard. Marie sentait, sous ses cuisses, l’humidité provenant de son propre sexe. Le chemisier transparent était tendu par ses tétons durcis, par sa poitrine qui se soulevait avec de plus en plus d’amplitude. Frédéric était nu, et il s’était levé.
Marie le quémandait des yeux.
Il s’approcha, frotta son sexe dressé sur le visage de son amante, pour qu’elle s’imprègne de l’odeur de son désir. Au travers du chemisier, il fit rouler ses tétons, glissa sa main à l’intérieur et lui caressa la poitrine, tout en veillant à ne pas faire tomber le MP3. « Encore quelques lignes, ma belle… juste deux ou trois… j’ai trop envie de toi… Il y a déjà quelques fautes.. »
Avec frénésie, sans même savoir ce qu’elle écrivait, Marie gratta quelques lignes. « Tsss tsss… que de fautes! et en si peu de lignes! «
Frédéric prit Marie par le bras, l’aida à se relever. Elle sentit le gode glisser lentement hors d’elle, et n’osait regarder l’objet impudique, sachant qu’il était recouvert de son plaisir. Fred la débarrassa du Mp3, et saisissant le chemisier par le milieu, l’arracha, libérant les seins de Marie qu’il prit en bouche et caressa voluptueusement, la faisant se pâmer de désir.
Puis il la retourna, retroussa la jupe écossaise et fit glisser son pouce d’abord sur le sexe aux lèvres béantes, ensuite à l’intérieur. De sa main libre il fit basculer Marie sur le pupitre du bureau. Sans plus attendre il la pénétra, et bien que sa verge était moins épaisse et moins longue que le gode, elle avait l’avantage d’avoir la chaleur d’un corps, le désir d’un homme pour la pousser au plus profond. Marie entendit le « Plop » du gode qu’on décollait de la chaise… et frissonna d’avance. Les coups de reins de Frédéric se ralentirent, s’arrêtèrent. Le gland de plastique se présenta à l’orée de son con, à nouveau, et repris sa place sans encombre.
Elle fut un peu surprise, et déçue, d’autant plus qu’elle sentait que Fred n’avait pas joui en elle. Puis elle sentit la verge de Fred, toute recouverte de mouille, frotter sur son anus et s’introduire doucement, peu à peu. Elle était tellement excitée, et le sexe de son amant était tellement lubrifié, que passé la première brûlure elle l’accepta complètement dans son cul. Et dire que tout à l’heure elle se sentait comblée et remplie! Maintenant…
Même si elle avait pu penser correctement, aucun mot n’était à la hauteur de cette sensation d’être prise par les deux trous simultanément! Ses seins et son ventre frottaient sur le bureau, auquel elle s’agrippait de toute ses forces pour résister aux à coups de Frédéric. A nouveau elle sentit le plaisir l’envahir, la submerger, la consumer. Elle criait sa jouissance comme elle ne l’avait jamais fait avec son mari.
Les mains de Fred se crispèrent sur le corps de Marie, les coups de reins se faisaient plus irréguliers, presque spasmodiques, tandis qu’il éjaculait en elle, là où personne n’avait encore éjaculé.
Il leur fallut plusieurs minutes pour reprendre contact avec la réalité.
Marie était recroquevillée dans les bras de Fred , tous les deux assis au sol, pantelants. Son chemisier était en lambeaux, ses seins libres. la jupe écossaise était bien froissée, et la culotte fendue était toute collante de leurs plaisirs . Le gode avait finalement glissé au sol. La queue de Fred avait perdu de sa superbe. Marie sentait sa semence couler doucement hors de ses entrailles. Ils s’embrassèrent.
« Faudra que tu reviennes pour ta punition,ma belle écolière…. » « Ah non, je veux ma punition maintenant, sinon c’est de la triche, tu as dit que j’avais fait plein de fautes… »
Un court silence.
« Installons nous, alors. » ils se positionnèrent, lui assis sur le canapé, elle en travers de ses jambes. Il baissa sa jupe écossaise. puis la culotte fendue, admirant le fessier charnu qui lui était offert sans défense. Il commença à administrer la fessée. Quelques claques sur une fesse, pour la faire rosir. Puis sur l’autre fesse. Alterner. Augmenter la cadence.
Marie gémissait de plaisir et de douleur mêlée. De temps à autre, pour la laisser reprendre ses esprits, ou quand une claque avait été particulièrement douloureuse, Frédéric la doigtait, la masturbait. Mais chaque fois, il revenait à ce fessier qui rougissait de plus belle.
Fred ne fut satisfait que lorsque l’empreinte de sa main apparut clairement sur chaque fesse de Marie.
Puis, lorsque la punition fut terminée, il prit son amante dans ses bras, et la cajola en lui murmurant des mots tendres. « Ton mari? » « Il ne verra rien, hélas… » « Reste là… je reviens. » Elle l’attendit, pendant qu’il montait à l’étage.
Ses bras était chargés de vêtements, et il fallut quelques secondes à Marie pour réaliser que c’était la tenue qu’elle portait avant de se changer. Le costume d’écolière, qui lui semblait si étranger au début, lui paraissait maintenant aller de soi. Elle avait encore tant à apprendre sur elle même…
jai bien aimé le recit