Les sensuelles aventures d’Emma – Épisode 18
Retrouve l’épisode précédent ici.
Les pensées interdites
Le réveil pique un peu ce matin. Je me réveille avec cette étrange lourdeur dans les cuisses, un mélange de fatigue et de plaisir encore inscrit dans ma chair.
Je m’étire, j’essaie de chasser les images… mais elles reviennent, insistantes.
Le rosebud. ses mains sur mes hanches. Sa voix grave qui m’ordonne de ne pas bouger. Ce frisson quand je sens son regard — et celui des autres — sur moi.
Et ce vide quand il s’éloigne.
L’IFSI. Retour au réel.
Je m’installe au fond de l’amphi et fais semblant de prendre des notes.
Impossible de me concentrer. Tout se brouille, mes pensées s’égarent. Je croise les jambes, sentant cette chaleur familière renaître entre mes cuisses.
Je repense à samedi soir, à sa façon de me posséder sans même me toucher.
Et je sens… que je mouille à nouveau. Ici. En plein milieu du cours.
Comme si l’univers voulait en rajouter une couche, Louis apparaît à la pause.
Je relève les yeux, mon cœur s’emballe sans raison. Il semble gêné.
— Je voulais m’excuser pour l’autre jour. J’ai été con… et jaloux. Tu es superbe. Enfin… je voulais juste te le dire.
Je rougis, bredouille un merci et file vers les toilettes, le souffle court.
Je sors mon téléphone, mes doigts tremblent presque.
Maxime… j’arrive pas à me concentrer. Je repense à ce qu’on a fait. Je mouille rien qu’en y pensant.
Quelques secondes plus tard, il répond :
Écris-le. Écris-moi ce que tu ressens. Ce que tu veux. Maintenant.
Je déglutis, mes doigts glissent sur l’écran :
J’ai aimé samedi. J’ai aimé être à toi. J’ai aimé sentir les regards sur moi. J’ai aimé qu’ils sachent que j’étais à toi. J’ai envie que ça recommence. J’ai envie d’être à toi encore, devant eux. De te plaire. De te servir.
Je fixe le message, le cœur battant, avant d’appuyer sur « envoyer ».
L’attente est un supplice. Quand sa réponse s’affiche enfin, un frisson remonte le long de ma colonne :
Où es-tu ? J’ai 5 minutes de pause.
Maxime me rejoint dans les toilettes des filles, m’attire dans une cabine. Sa bouche se colle à la mienne dans un baiser brûlant.
La porte s’ouvre : des filles entrent, papotent. Il pose un doigt sur mes lèvres pour m’imposer le silence.
Coquine, j’aspire son doigt goulûment. Il sourit, glisse sa main dans mon jean, sous ma culotte, jusqu’à ma vulve gonflée de désir.
Je me mords la lèvre pour ne pas gémir, je le laisse m’explorer, sentir mes lèvres trempées, mes envies à vif.
Mais la sonnerie retentit. Les filles ressortent. Maxime retire sa main, se lèche les doigts.
— Tu n’avais pas menti… tu es délicieuse. On se retrouve ce soir. J’ai une idée pour toi.
Il m’embrasse, se sauve discrètement.
Autant vous dire que je n’ai pas suivi grand-chose au cours suivant. Mon esprit était déjà loin…
Et si… si j’étais vraiment prête à aller aussi loin que mes pensées interdites ?
À suivre…
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voilà une belle entrée en matière qui me met l’eau à la bouche et me faire dire vite la suite je ne vais pas savoir attendre
@angeltwil « entrée en matière »
Quelle expression on ne peut plus adaptée au domaine de l’érotisme 😂👍
@malangueauchat tu n’aimes pas mes entrées
plus dessert sûrement
@angeltwil Ah non, moi mon truc c’est le saucisson 😁