Au plaisir des dames #2
Raphaël était fasciné par le corps et le visage de cette femme, pure beauté de la renaissance italienne et véritable madeleine de Proust de ses premiers émois de pré adolescent lorsqu’il avait visité le musée de Dresde et était tombé amoureux devant la Vénus endormie de Giorgione.
– Et bien Raphaël, ne me dites pas que c’est la première fois que vous voyez une femme nue ?
– Certes non, répondit-il avec amusement.
Se saisissant d’une serviette posée négligemment au sol, elle sécha sans empressement ses cheveux avant de s’en servir de pagne, occultant par la même, la fente qui remontait assez haut vers son pubis et au sein de laquelle, contrastant avec les bourrelets lisses et charnus de ses grandes lèvres, dépassaient discrètement les ornements chiffonnés de sa fleur érotique.
Lui faisant quitter l’état quasi hypnotique dans lequel elle l’avait plongé, Sylvie lui demanda :
– Ne me dites pas que je vous ai choqué ?
– Choqué ? Bien sûr que non. Un peu surpris peut-être, lui répondit-il avec un grand sourire.
– Vous comprenez pourquoi je vous ai laissé vous débrouiller seul pour venir jusqu’à moi. J’en suis désolée.
Il n’en croyait pas un mot, surtout que ce « désolée » était accompagné d’un sourire qui répondait à celui de Raphaël, lui disant : « moi aussi je suis ravageur… ».
– Vous n’avez rien contre le Japonais ? J’ai commandé quelques Makis et Sashimis au restaurant asiatique qui vient d’ouvrir. Tout le monde m’a vanté l’excellente fraîcheur de leurs amuses bouche.
– Heu… Oui, ça sera parfait.
– Détendez-vous mon petit Raphaël je vous sens tout tendu, ajouta-t-elle en passant devant lui, lui volant un baiser au coin des lèvres tout en frôlant, comme par erreur, l’entre jambes de celui-ci du dos de sa main.
Effectivement, il pouvait difficilement cacher l’impression très positive que Sylvie avait déclenché en lui et qui était péniblement contenue sous la fermeture éclair de son pantalon de lin blanc. Continuant de faire le tour du propriétaire, elle émit un petit gloussement de satisfaction en effleurant de sa main le galbe proéminent que faisait l’arrière train de Raphaël et de ses yeux le dos en V sculpté par la longue pratique du sport de contact intense qu’est le football américain.
– Me permettez-vous de vous soulager de votre valisette ?
Sans vraiment attendre de réponse, elle le soulagea de son baise-en-ville et le déposa dans la chambre qui donnait directement sur la terrasse par une grande baie vitrée coulissante.
On sonna à la porte.
– Ce doit être le livreur du japonais. Je vous laisse, je vais prendre la commande. Profitez-en pour vous changer et faire un saut dans la piscine. Vous avez dû avoir chaud sur la route.
Sans plus couvrir sa poitrine, Sylvie disparut de l’autre côté de la demeure, faisant onduler ses attributs callipyges sous sa serviette de bain disposée de manière à laisser apparaître une jambe au gré de sa marche. Sans perdre de temps, Raphaël pénétra dans la chambre et se déshabilla intégralement. Puis ouvrant sa valise, il attrapa un boxer de bain.
– Waaahh ! Tu es saisissant… On se tutoie si tu es d’accord ?
Revenue avant qu’il n’ait pu se couvrir, elle se tenait dans l’encadrement de la porte de chambre, examinant avec ses yeux pétillants mêlés de gourmandise, ce corps sec et musclé offert à sa convoitise.
Il n’était pas excessivement poilus. Juste un peu entre le relief sculpté de sa poitrine. Un ventre quasiment glabre où se dessinaient la tablette et plus en dessous vers le bassin, le relief des muscles évoquait l’image d’une pointe dirigée vers le bas et semblant indiquer « LÀ ! ».
Sous le nombril, une discrète ligne de poils cheminait pour se fondre dans une toison pubienne maîtrisée au sein de laquelle se dressait partiellement, une belle queue rendue à demi molle par l’accueil à la piscine mais déjà parcourue de nombreuses veines saillantes se remplissant progressivement tout comme les cavités au cœur de ce membre viril.
Contemplant la majestueuse ascension du sexe de Raphaël, Sylvie s’approcha. Arrivée à proximité de lui, elle caressa du bout des doigts cette hampe qui durcissait et quand elle fut bien ferme et fièrement érigée, elle jugea de son calibre en l’enserrant dans l’anneau formé par son pouce et index.
-MMMMMHHH… Parfait à tout point de vue.
Parvenus au bord du lit, elle le poussa, le faisant trébucher lourdement sur le lit.
-Eeehh !… Laissa t’il échapper de surprise.
Elle se tenait debout au bord du lit, mains sur les hanches, regardant cet homme avec un appétit non dissimulé. Elle posa un index sur ses lèvres.
-Chuuut, mon bel étalon. Ma chatte t’a attendu toute la journée et là, il est plus que temps de la satisfaire pleinement.
Disant cela, elle posa ses mains puis ses genoux de part et d’autre de Raphaël, progressant à quatre pattes, lentement par-dessus son corps. Lorsque sa fente fut à hauteur de la queue, elle fit une pause et la déposa délicatement contre l’épais mat dont le dessous légèrement incurvé, lui donnait l’aspect d’une grosse virgule.
L’écartement des cuisses avait déjà bien séparé les grandes lèvres l’une de l’autre, dévoilant la crête clitoridienne ainsi que l’extrémité de sa pointe rose qui n’était plus que partiellement abritée. Voulant faire monter progressivement son plaisir, elle frôla ses nymphes contre le relief urétéral plus souple de la queue. Au hasard des mouvements, ses petites lèvres glissaient tantôt contre leur versant extérieur, tantôt elles s’entrouvraient, épousant la virilité de Raphaël tout en peignant dessus de longues traces luisantes et brillantes.
Admirant la danse des seins ronds au-dessus de son visage, il humecta ses doigts de salive et caressa doucement, entre pouce et index, les tétons qui, de petites pointes, devinrent rapidement durs et proéminents.
-Hummm, ils se sentaient abandonnés. Continue.
Dégageant un bras, il fit serpenter sa main depuis la chute des reins jusqu’au creux entre les omoplates. Il pressa le dos de Sylvie, fit basculer son buste, prit dans sa bouche le téton abandonné et se mit à le sucer doucement tout en le frôlant de sa langue.
Ce basculement mit plus directement en contact la petite hampe contre le pieux devenu très glissant grâce à l’onction labiale de Sylvie. Elle décalotta le sexe de Raphaël et déposa son clito directement sur le gland turgescent.
Le délicieux contact des fronces du frein contrastant avec la douceur du gland, combinés aux doux gémissements de son amant qui commençait à partir, firent monter son excitation ainsi que l’engorgement de son bouton d’amour déclenchant sans tarder un premier orgasme.
Profitant de cet intense état d’excitation avant qu’il ne retombe, elle s’empara du pieux rigide et positionnant son antre crémeuse, elle l’avala brusquement jusqu’à la garde, accompagnant la plénitude de sa chatte d’un gémissement de satiété.
Elle se pencha légèrement en arrière, afin de mieux sentir le massage du gland dur et trapu contre son point G et entama des allers-retours, tantôt lents pour bien percevoir le ramonage de ce mât le long des parois de son fourreau, tantôt vifs et profonds pour faire naître des papillons et des ondes voluptueuses jusqu’aux tréfonds de son ventre.
Ce rythme qu’elle imposait les mit rapidement au bord de l’extase. Raphaël poussait de longs gémissements et malgré la morsure de ses lèvres, il ne put se contrôler davantage tant les vagues de plaisir que faisaient naître les chauds replis vaginaux suçant son gland, étaient intenses. Les spasmes de jouissance cheminant le long de la queue, combinés aux giclées de sperme inondant son antre, eurent raison de Sylvie qui partit pour la deuxième fois au nirvana.…